Dans un monde où le tourisme de masse explose, il est maintenant nécessaire d’agir. S’il est acquis dans l’opinion publique que le Costa Rica et l’Islande se détachent du reste du monde avec leurs politiques éthiques se voulant respectueuses de l’environnement et leurs dispositions actées : une charte de responsabilité en Islande, et le mantra “0 plastique” du Costa Rica.
Il faut se demander : Et la France dans tout ça ?
Notre belle France et sa diversité, ces 5 500 km de littoral, ses montagnes, ces clochers de villages, sa gastronomie, son vin…. attirent plus de 89 millions de touristes chaque années et ce chiffre ne cesse d’augmenter. Sa spécificité est singulière, mais la France est-elle vertueuse pour le tourisme responsable. Au pays de la COP 21 et du Grenelle de l’environnement, il y a encore beaucoup de travail.
Certes, nos politiques parlent beaucoup, “Le CESE demande que les moyens juridiques, financiers et humains affectés à la préservation des espaces naturels soient maintenus. Il en va de la crédibilité de la politique de l’État à cet égard”. Mais qu’en est-il ?
Il est indéniable que la France est en en retrait par rapport à ses autres pays.
A l’EFHT, nous avons décidé de travailler pendant 1 an afin de trouver : informations, chiffres et statistiques, que nous avons analysés, comparés et réorganisé afin de trouver et proposer des solutions pour un tourisme plus respectueux de l’environnement.
Alors suivez-notre projet, rejoignez nous et à votre tour, B Green !
Les équipes
GROUPE COMMUNICATION
De gauche à droite : Ilona COL, Marie-Annabelle GARCIA, Richnel AGAZOUNON, Joana MACHADO et Céline DECES.
Le groupe communication est chargé d'accompagner les différents groupes pour une mise en commun des différentes informations récoltées et de contrôler la stratégie du projet qui sera présentée en un document. Le groupe assure la promotion qui sera réalisée sous divers supports digitaux et qui seront destinés au grand public.
Les tâches ont été réparties de la façon suivante :
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Ilona est gérante de la partie Islande et référence du groupe numérique
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Richnel est gérant de la partie France et référent du groupe documentation, il s'est également chargé des recherches concernant l'impact de la Covid-19 sur le secteur de l'hôtellerie
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Joana est gérante de la partie Costa Rica et référence du groupe logistique. Elle s'est également chargée des recherches concernant les nouvelles organisations sanitaires mises en place dans le domaine de l'aérien dans le cadre de l'après coronavirus
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Céline et Marie-Anabelle ont apporté leur aide sur toutes les destinations et aux groupes qui avaient besoin d'aide. Céline s'est également chargées du dossier papier
GROUPE DOCUMENTATION
De gauche à droite : Sami KHALIL, Elodie MERLIER, Sarah DAJKPA et Corally FABRONI et Mélissa ARDES (absente lors de la photo)
Le groupe documentation est chargé de collecter les informations de chaque pays, d'établies une veille et contacter les principales sources d'informations. Ils sont également chargés de lister les atouts et les faiblesses de chaque pays.
Les recherches ont été réparties de la façon suivante :
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Sami s'est occupé de faire les recherches et la fiche pays de l'Islande
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Sarah s'est occupée des recherches et de la fiche pays du Costa Rica.
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Elodie et Corally se sont occupées de faire les recherches et la fiche pays de la France. Corally s'est également chargée d'effectuer les recherches sur les nouvelles organisations sanitaires dans le domaine de l'aérien dans le cadre de l'après coronavirus. Elodie s'est également chargée de faire des recherches concernant les éventuelles mesure à prendre concernant les déplacements touristiques après coronavirus.
GROUPE LOGISTIQUE
De gauche à droite : Méline TRICOT LEGRIFFON, Coralie THIERY, Daniel FERNANDES, Maëva ROGER et Camille BONTE.
Le groupe logistique est chargé d'analyser les secteurs d'accessibilités les plus important de chacun des pays concernés : hébergements, transports, lieux touristiques. Ils sont également chargés d'émettre des suggestions pertinentes sur les différents secteurs mais aussi de regarder les mesures déjà envisagées pour chacun d'eux.
Enfin ils transmettent les informations au groupe de communication afin que les données soient traitées.
Les recherches ont réparties de la façon suivantes :
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Camille et Daniel ont effectués les recherches sur l'Islande.
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Maëva et Coralie sur la Costa Rica.
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Méline sur la France et elle a ensuite été aidé par ses camarades.
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Maëva et Camille se osnt également chargées d'effectuer les recherches sur les évolution du tourisme à la suite de la crise sanitaire provoquée par le coronavirus.
Le groupe logistique a décidé de travailler dans une dynamique d'échange d'informations et d'entraide. Ils ont croisé les informations afin de n'en garder que la quintessence.
GROUPE NUMERIQUE
De gauche à droite : Adeline MATH, Tiffany COSTA, Camille NUNES, Souhaila EL GHOUMARI, Mélissa GARIN.
Le groupe numérique est chargé de créer un site internet et d'importer des contenues à mettre en ligne via le service communication. Il s'occupe également de l'animation des réseaux sociaux et réfléchit à la meilleure arborescence de ces derniers. En résumé, il met le projet en images et en vidéos.
Les tâches ont été répartis de la façon suivante :
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Tiffany s'est occupée de la page d'accueil, de la page Les p'tits écolos d'Arago et de la page Le tourisme de demain
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Souhaila s'est occupée de la page instagram et de son contenu.
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Mélissa s'est occupée de la partie sur la France.
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Camille s'est occupée de la partie sur l'Islande ainsi que le contenu de lavage facebook.
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Adeline s'est occupée de la partie sur le Costa Rica.
PRESENTATION TOURISTIQUE
(infrastructure, aéroport, panier moyen ...)
COSTA RICA
▪ LES TRANSPORTS AU COSTA RICA
Le réseau routier du Costa Rica reste peu développé avec seulement 7500 km de route mais s’intensifie au fil des années. Cependant ce réseau routier est de très bonne qualité. D’ailleurs, la meilleure manière de visiter le pays reste l’autotour avec lequel nous pouvons sillonner les différentes routes.
Certains endroits ne sont pas couverts par le réseau routier puisque 52% de la forêt recouvre le pays.
Il n’existe pas vraiment d’autres moyens de transport. Hormis deux lignes ferroviaires qui relient la capitale à sa banlieue. On y retrouve également un petit réseau de bus, mais la plupart des transports de touristes se font en taxi/van.
Pour certains voyageurs, le cyclotourisme (le tourisme à vélo) commence à devenir une alternative puisque le Costa Rica développe un réseau de route secondaire, il est en passe de devenir l’un des pays d’Amérique Centrale le mieux adapté.
▪ LES HÉBERGEMENTS AU COSTA RICA
En ce qui concerne le nombre d’hébergements, au Costa Rica, on dénombre 3 741 hébergements pour un total de 57 786 chambres (2019). Ce qui est relativement peu au regard du nombre d’hébergements que compte l’Islande et la France.
Près de 70% des hébergements ne disposent pas d’étoiles (2588 hébergements) ; 882 hébergements sont entre 1 et 3 étoiles et 271 hébergements sont entre 4 et 5 étoiles.
Concernant la répartition des établissements, les régions de Guanacaste et de la Valle Central sont celles qui en possèdent le plus. Ce nombre plus important est dû au fait que ce sont les deux régions les plus touristiques, avec San José la capitale. Contrairement à la région Pacifico Medio et Llanuras del Norte, où il y a un nombre plus réduit.
Nombre d’hébergements par région touristique en 2019 :
Guanacaste : 835 hébergements
Valle Central : 578 hébergements
Puntarenas : 528 hébergements
Pacifico Sur : 505 hébergements
Caribe : 454 hébergements
Pacifico Medio : 421 hébergements
Llanuras del Norte : 420 hébergements
Le Costa Rica est doté d’une vaste variété d’hôtels à tous les prix : boutique-hôtels ; lodges ; villas ; hôtels de luxe ; resort tout compris … Toutefois en corrélation avec les politiques du pays mais aussi de sa taille, les hôtels sont relativement petits et ne disposent pas d’un grand nombre de chambres.
Il est souvent difficile de trouver de la disponibilité notamment lors de la haute saison qui s’étend de décembre à mars.
Au Costa Rica, nous pouvons trouver différents types d’hébergements :
LE CAMPING
Le camping n’est pas le type d’hébergement le plus développé au Costa Rica. Il existe quelques terrains (privés ou municipaux). Certains hôtels proposent des espaces campeurs avec parfois des tentes déjà plantées.
LES AUBERGES DE JEUNESSE
Les auberges de jeunesse sont de petits hôtels proposant aussi bien des dortoirs que des chambres doubles, avec sanitaires communs pour la plupart des chambres (et parfois privés pour les chambres doubles les plus chères).
Ce sont les logements les moins chers. Pour un lit en dortoir de 4 à 8 personnes, il faut compter environ 10-25 $, et pour une chambre double économique, environ 30-40 $ (souvent avec salles de bains communes). A ce tarif, l’eau chaude n’est pas forcément présente.
La chaine d’auberge de jeunesse la plus répandue se nomme Selina et compte près de 10 établissements. Pour certaines chambres, le standing et le prix sont digne de véritables hôtels.
LES CABINAS
Il s’agit d’un des types de logement les plus répandu au Costa Rica. Les cabinas sont des bungalows individuels,
avec sanitaires privés, petites terrasses et hamac, parfois situés dans des jardins verdoyants.
LES PETITS HÔTELS
Plus chers que les hostels et les cabinas (environ 60-90 $), il s’agit d’établissements intermédiaires de bon confort. Toujours avec salles de bains privées. Le nombre de chambres y est assez limité.
LES HÔTELS CHICS
De très nombreux hôtels de classe internationale attirent en grande partie une clientèle nord-américaine, surtout côté Pacifique. Il faut compter environ 90-130 $ la chambre double. Ce sont souvent de grands établissements, avec restaurants et piscines.
Il y a également les hôtels all inclusive, qui jouissent d’une situation idéale, souvent en bord de mer.
LES LODGES ET ÉCOLODGES
Les lodges et écolodges, se trouvent au milieu d’espaces naturels exceptionnels, dans les jardins tropicaux,
forêt ou encore bord de mer. Ce sont des hébergements pour la plupart du temps en bois, qui s’inscrivent
dans une démarche durable.
LES MAISONS DE FAMILLE
Beaucoup de familles Costa-Ricaines proposent leur maison en location, ce qui permet de découvrir la vie traditionnelle du pays.
Nombre d'entre elles investissent une partie de leurs bénéfices dans le cadre d’un programme éducatif ou de préservation de la nature. Du fait de leur position excentrée des centres-villes, ces lodges proposent généralement la pension complète et organisent des excursions dans les environs. C’est une excellente solution pour aborder et vivre au plus près des parcs nationaux... à condition d'en avoir le budget !
Le programme Certificat pour la Soutenabilité Touristique :
L’Institut Costaricien du Tourisme (ICT) a développé le programme “Certificat pour la Soutenabilité Touristique" (CST) depuis 1995 pour les entreprises touristiques avec le but de pouvoir catégoriser et distinguer les hôtels costariciens selon le niveau dans lequel leur fonctionnement s’approche d’un modèle de développement durable, en ce qui concerne la gestion des ressources naturelles, culturelles et sociales.
Cette certification comprend 4 domaines :
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L’interaction entre l’entreprise et le milieu naturel environnant
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La mise en place par l´entreprise de systèmes et processus internes pour assurer sa prise en compte de l´environnement tout comme les critères de qualité, de sécurité
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Les actions réalisées par la direction pour inviter le touriste à participer aux politiques de durabilité de l’entreprise
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L’identification et l’interaction entre l’organisation et les communautés locales, par exemple, la participation des entreprises touristiques à la croissance et le développement de la région (création d’emplois et de divers bénéfices pour la collectivité locale)
ISLANDE
▪ LES TRANSPORTS EN ISLANDE
TRANSPORT AERIEN
L’avion est un moyen de transport très utilisé par les Islandais.
Le pays compte 98 aéroports et aérodromes pour seulement 360 000 habitants. Malgré le fait que ce moyen de transport soit peu écologique, les Islandais privilégient l’avion afin de se déplacer à l’intérieur du pays, même pour de courtes distances. Pour aller d’une ville à une autre, le réseau routier est très restreint voire inexistant, ce qui ne laisse donc pas d’autres choix que d’emprunter l’avion.
Plusieurs causes justifient cette utilisation :
→ Tout d’abord, certaines zones du pays étant trop escarpées, ne permettent pas l’aménagement d’infrastructures de transports. De ce fait, l’intérieur du pays et certaines îles ne sont peu voire pas accessibles. L’avion est donc le seul moyen de traverser le pays et ce de façon plus rapide.
→ Deuxièmement, les conditions climatiques difficiles de l’Islande ne facilitent pas les déplacements dans le pays. En effet, pendant l’hiver certaines routes ne sont plus praticables voire totalement fermées et plusieurs lignes de bus annulent leurs trajets.
Les deux compagnies desservant principalement le pays sont IcelandAir et Eagle Air Rails :
IcelandAir : dessert Akureyri, Egilsstaðir, Grimsey, Isafjörður, Vopnafjörður, Þorshöfn et propose également des vols à destination du Groenland et des îles Féroé.
Eagle Air : dessert Reykjavik, Bíldudalur, Gjögur, Höfn, Húsavik,Heimaey.
TRANSPORT FERROVIAIRE
L’Islande a la spécificité de ne posséder aucun réseau ferroviaire. Pourtant moins polluants, il n’y a ni train, ni métro, ni tramway, compte tenu de la topographie et de la météo spécifiques de l’Islande.
LE BUS
Le bus fait partie des moyens de transports les plus développés en Islande, desservant de nombreuses zones isolées notamment à l’est de Reykjavik. En hiver, seules les grandes villes sont proposées.
Reykjavik dispose d’un réseau de bus important, mais des compagnies permettent également de se déplacer dans le pays entier. On dénombre trois compagnies principales :
- Straeto est une des principales compagnies proposant des voyages tout au long de l’année et ayant le plus grand réseau le plus développé. Il fait quasiment le tour de l’île, à l’exception des fjords de l’Ouest et de l’Est. Ces deux dernières zones sont desservies par la compagnie locale Svaust.
- Reykjavik Excursions propose essentiellement les sites touristiques y compris à l’intérieur des terres. La compagnie est équipée de bus 4x4.
- Sterna desservant de nombreux sites touristiques.
Ce réseau de bus est complété par l’existence de compagnies estivales.
TRANSPORT ROUTIER
Le réseau routier est relativement bien entretenu mais ne permet toujours pas d’accéder à toutes les zones géographiques du pays.
La route circulaire n°1 est la route principale, entièrement bitumée, faisant le tour de l’île en environ 1000km en longeant plus ou moins les côtes.
Elle est complétée d’un réseau de routes secondaires dont environ 4000km sont bitumées, et d’environ 7000km de routes de gravier et de pistes dans des états variables.
Les routes classées « F » sont interdites d’accès aux véhicules classiques. Même en 4x4, il est nécessaire d’être prudent.
Pour ne pas endommager l’environnement, il est interdit de rouler en dehors des routes et des pistes délimitées, sous peine d’amendes.
Les vitesses limite sont les suivantes :
- Sur route bitumée : 90km/h
- Sur route de graviers, pistes et dans les tunnels : 80km/h
- En agglomération : 50km/h
Les stations-services se situent essentiellement sur la route n°1 et les routes secondaires.
Toutefois, il n’existe qu’une seule station-service dans les hauts plateaux, à Hveravellir, et peu sur les routes isolées.
En termes de fréquentation, les routes aux alentours de la capitale font face à des embouteillages quotidiens
L’Islande est propice aux autotours et comprend ainsi de nombreux loueurs de voitures. Des agences réceptives comme Nomade Aventure, proposent de visiter l’Islande en voiture électrique.
TRANSPORT MARITIME
Avec cette topographie particulière, il existe de nombreuses compagnies de ferry permettant de relier les villes principales mais aussi les nombreuses péninsules islandaises.
→ Le ferry Herjólfur assure toute l'année la traversée vers les îles Vestman.
→ Le ferry Baldur assure toute l'année la traversée du Breiðafjörður entre Stykkishólmur, situé dans la péninsule de Snæfellsnes et Brjanslækur dans les fjords de l'Ouest, desservant au passage l'île de Flatey.
→ Le ferry Sævar assure toute l'année la traversée entre Arskógssandur et l'île Hrísey dans la région du Nord de Eyjafjörður.
→ Le ferry Sæfari assure des traversées régulières suivant les jours soit entre Dalvík et l'île de Hrísey dans l'Eyjafjörður, soit celle de Grímsey dans le Nord.
→ Pendant la période hivernale, entre le 1er octobre et le 31 mai, deux fois par semaine, les Lundi et Jeudi, le ferry Anny assure une liaison entre Neskaupstaður et Mjóifjörður dans la région des fjords de l'Est.
→ Pendant la période estivale, la péninsule du Hornstrandir est reliée régulièrement par bateau à partir du port d'Ísafjörður, soit par la compagnie Sjóferðir, soit par la compagnie Borea Adventures.
→ Un ferry assure régulièrement la traversée entre Reykjavík (Skarfabakki) et l'île de Videy.
TRANSPORTS ALTERNATIFS
Il est également possible de faire du vélo, néanmoins, une nouvelle fois les conditions météorologiques et la topographie particulière de l’Islande, rendent difficile la pratique du vélo.
Parcourir l’Islande à cheval peut être possible, toutefois cela est plutôt considéré comme une activité touristique et non comme un moyen de transport.
▪ LES HÉBERGEMENTS EN ISLANDE
L’Islande dispose d’une grande variété d’hébergement qui sont repartie sur L’île. Certaines zones de l’île sont plus fournies que d’autres en hébergement du fait de la difficulté de se déplacer en Islande. Toutes les zones ne sont pas praticables, ce qui peut expliquer que certaines régions ne disposent pas d’autant d’hébergement comme la zone Ouest de l’île.
En plus de cela, nous pouvons noter que selon la saison, des hébergements ouvrent et ferment : en été l'Islande dénombre 1092 hébergements contre 630 en saison hivernal.
De plus, nous pouvons constater la disparité de catégorie d’hébergement sur l’île :
- Les régions de la capitale et de l’ouest rassemblent la majorité des hôtels
- Le nord et l’est, disposent surtout de guest House et de camping
- Le sud comprend essentiellement des maisons privées mise en location
Ci-dessous la liste des catégories d’hébergement que l’on peut trouver en Islande :
- Hôtels
- Chambres d'hôtes
- Logement à domicile
- Les auberges
- Maisons et appartements de vacances
- Emplacements de camping
Pour les hébergements mais aussi pour tous les acteurs du tourisme, l’Islande a mis en place une certification pour contrôler la qualité et aussi l’impact sur l’environnement.
En Islande, un label a été mis en place pour les hébergements. « Vakinn » est le nom de ce label. Il permet d'accroître la qualité, la sécurité et la sensibilisation à l'environnement dans le tourisme islandais et en même temps de renforcer le sens de la responsabilité sociale parmi les acteurs du domaine.
L'un des objectifs de Vakinn est de convaincre la majorité des prestataires touristiques islandais de s'engager dans des travaux environnementaux et de responsabilité sociale et d'obtenir une reconnaissance officielle pour leur contribution dans ces domaines.
Des enquêtes auprès des visiteurs internationaux en Islande ont montré pendant des décennies que la principale attraction de l'Islande est la magnifique nature qu’elle renferme. Avec une sensibilisation croissante du public aux problèmes environnementaux et sociaux, les clients demandent de plus en plus aux prestataires de faire preuve de responsabilité et de contribuer aux causes sociales et environnementales.
FRANCE
▪ LES TRANSPORTS EN FRANCE
C'est en France que le réseau routier européen est le plus étendu d'Europe : il mesure 12 400 km (14 % du réseau total européen) dont 9 400 km d'autoroutes ; en Allemagne il est de 9 960 km dont 9 000 km d'autoroutes et au Royaume-Uni de 3 700 km dont 2 200 km d’autoroutes.
Nous comptons également en France 28 milliers de kilomètres de lignes ferroviaires, 1,8 milliers de kilomètres de lignes de métro, RER et tramways. Nous comptons également 8,5 milliers de kilomètres de voies navigables ainsi que de nombreux ports maritimes. Parmi les divers aéroports qui se trouvent en France, il est intéressant de souligner que l’aéroport international Paris Charles de Gaulle, est le deuxième hub le plus important en Europe et le dixième aéroport mondial en 2018, avec un trafic de près de 72,2 millions de passagers.
Ci-dessous un graphique qui présente le mode de voyages utilisaient par les voyageurs français en 2017.
Ainsi, nous pouvons observer que les véhicules particuliers et donc l’automobile sont particulièrement prisés par les français.
Les transports par voie ferrée arrivent en seconde position.
TRANSPORT ROUTIER
Il y a de nombreuses routes en France, cependant, cela n’a pas toujours été le cas. Les routes sont un créé par l’homme et donc il y a eu une évolution à travers le temps. Ci-dessous un tableau représentant l’évolution des réseaux routiers en France de 1997 à 2017 :
TRANSPORT AÉRIEN
La France compte près de 160 aéroports dont 2 principaux : ORLY et ROISSY CHARLES DE GAULE. Les écologistes dénoncent, depuis les années 60, un gaspillage des ressources et une vision de l’aménagement du territoire obsolète. Cependant aujourd’hui, les critiques viennent du secteur aérien lui-même.
"Il y a 84 aéroports en France métropolitaine qui ont des passagers commerciaux. 66 se répartissent environ 4,3% du trafic français. Et 40 aéroports représentent moins de 0,3% du trafic soit environ 300 000 passagers", précise Jean-Pierre Sauvage, président du Bar France.
Le transport aérien intérieur (France entière) poursuit son augmentation en 2017 (+3,6%), du fait de l’augmentation du trafic transversal (+8,3%) et des liaisons avec l’outre-mer (+6,0%).
La police Futura Light est inspirée du design Bauhaus et est très appréciée par nos utilisateurs. Idéale pour vos titres, bannières et logos qu'elle mettra en valeur.
Les routes françaises sont considérées comme les meilleures et les mieux entretenues du monde. Hormis le réseau autoroutier très développé, le réseau secondaire composé des routes nationales et départementales est également de très bonne qualité.
TRANSPORT FERROVAIRE
Le réseau ferré en service, est exploité par la SNCF. Il comprend 28120 kilomètres de voies ferrées principales exploitées. Entre 1997 et 2017, la longueur du réseau exploité a diminué de 12% au total, avec la suppression de lignes à une voie (-28%), malgré la création de 876 kilomètres de lignes à grande vitesse.
Ci-dessous en image le réseau ferré de France
BUS ET TRANSPORT EN COMMUN
En 2017, nous pouvions comptabiliser 100 300 bus et cars. Le nombre de bus et cars en France a connu une augmentation moyenne de 0,9 % par an depuis 2007. Ce secteur a connu de grand changement avec la loi Macron en 2015, qui a permis la libéralisation de ce marché. Cette loi a donné l’autorisation aux compagnies privées de bus de parcourir des trajets de plus de 100 km. Ce nouveau mode de transport a été emprunté par plus de 9 millions de personnes par an sur l’année 2018. Son objectif est de dépasser les 20 millions en 2020. Le train, plus particulièrement le TGV à énormément souffert de cette nouvelle concurrence à bas coût. De nombreux autocaristes ont saisi l’opportunité et se sont lancé sur le créneau, comme l’allemand FlixBus, Eurolines et Isilines de Transdev, ou encore la filiale de la SNCF Ouibus.
Le parc de bus progresse quant à lui de 1,1 % par an en moyenne, contre + 0,7 % en moyenne pour le parc des autocars. La part des autobus et autocars roulant au gazole reste élevée (95,3 %), mais décroît lentement depuis 2002.
En 2017, l’Île-de-France comptabilisait 14 lignes de trains et RER, 16 de métros et 10 de tramways. En 2016, il existait 12 lignes de métros et 63 de tramways en province. Ces dix dernières années, les réseaux urbains se développent essentiellement en tramways : le nombre et la longueur des lignes a plus que doublé en Île- de-France et en province.
TRANSPORT ALTERNATIF
Nous constatons via ce graphique que le TGV et transilien sont les transports les moins polluant pour se déplacer en France. En revanche, les voitures très utilisées consomment elles beaucoup, et l’avion également. Il existe cependant d’autres moyens de se déplacer plus écologique, que nous allons maintenant citer :
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Le covoiturage
Non seulement celui-ci permet de couvrir une partie des frais relatifs au trajet (essence, péages…) mais en plus il constitue un excellent moyen de lutter contre la pollution.
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L’autocar / bus
L’autocar est un mode de transport plus écologique. Il est vraiment respectueux de l’environnement : un autocar équivaut à 30 voitures en termes de contenance. De ce fait, se déplacer avec un autocar réduit considérablement le nombre de voitures sur les routes. Le car peut donc déjà être considéré comme un moyen de transport écologique. Sa consommation basse et son faible rejet en dioxyde de carbone en font également un moyen de transport respectueux de l’environnement.
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L’autopartage
Il s’agit d’un système qui permet à des abonnés de louer de façon ponctuelle une voiture en libre service.
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Le vélo
En 2017, il y avait 15 120 km de voies cyclables, l’objectif 2030 est de 22 780 km.
Qu’il soit électrique ou non, en libre-service ou à un particulier, le vélo est un moyen de transport écologique très apprécié des Français pour se déplacer. Il est surtout utilisé en ville, où les embouteillages permanents encouragent les citoyens à se déplacer à vélo. A la suite de la crise du corona virus, les pistes cyclables sont en augmentations dans les grandes villes françaises. De quoi encourager l’utilisation de celui-ci !
▪ LES HEBERGEMENTS EN FRANCE
Le parc hôtelier français comprend 660 000 chambres en 2018 pour 18 400 hôtels. Le nombre moyen de chambre par hôtel est de 36. En 2018, 70 millions de nuitées ont été enregistrées, générées par la clientèle étrangère.
Le nombre de palace en France est un atout pour attirer une clientèle étrangère, riche, notamment la clientèle du Moyen-Orient. Aujourd’hui nous pouvons compter 31 palaces en France.
L’offre d’hébergement en France comprend également des auberges de jeunesse et des gîtes.
Il est difficile d’avoir des chiffres précis sur l’offre totale de location saisonnière, une grande partie étant de la location de particulier à particulier. Les chiffres officiels les plus récents font état de 90 000 gîtes et meublés de tourisme classés de 1 à 5 étoiles selon les nouvelles normes et de 61 000 gîtes et meublés de tourisme labellisés mais il ne s’agit que d’une petite partie de l’offre totale.
En ce qui concerne les chambres d’hôtes, en 2018, près de 23 000 loueurs gèrent un total de 60 000 chambres d’hôtes sur l’ensemble du territoire, soit une moyenne de 2,6 chambres d’hôtes par maison d’hôtes. Il faut également savoir que 40% des loueurs de chambres d’hôtes ont choisi de rejoindre un label national. Ainsi, 60% gèrent leurs chambres d’hôtes de façon indépendante.
Les principaux labels rejoins par les fournisseurs d’hébergement sont les suivants : Gîtes de France, Clévacances, Accueil Paysan, Fleurs de Soleil, Bienvenue au château, Bienvenue à la ferme, Chambres d’hôtes Référence.
La fréquentation des hébergements collectifs en France en 2018 :
Entre avril et septembre, l’hôtel reste le type d’hébergement collectif le plus fréquenté en France, avec 214,9 millions de personnes. Le camping est aussi type d’hébergement apprécié (125 millions de personnes), toutefois la durée moyenne de séjour est supérieure aux hôtels (5,1 nuitées).
Nombre d’hébergements touristiques en France au 1er janvier 2018, par type d’établissement :
Ce graphique nous démontre que les hébergements meublés de tourisme sont les établissements les plus nombreux en France, suivi des chambres d’hôtes et des hôtels de tourisme.
Hébergement alternatifs
Les hébergements alternatifs sont variés et surtout catégorisés comme des lieux dits « insolites », sortant des codes de l’hébergement traditionnel. Ils sont davantage pensés comme une expérience vécue le temps de quelques jours (notamment le temps d’un week-end), au cœur d’un environnement différent.
Ce qu’il faut retenir :
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La France dispose d’un parc hôtelier important et se démarque avec ses 31 palaces (pas de palaces en Islande et Costa Rica)
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De nombreux gîtes et chambres d’hôtes
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Des hébergements alternatifs et insolites tels que des cabanes dans les arbres, roulottes, tipi, bulles existent en France
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La France offre un grand panel de types de séjours : séjours balnéaires, à la montagne, à la campagne, en ville ...
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En 2017, il y avait 15 120 km de voies cyclables, l’objectif 2030 est de 22 780 km.
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65 000 km de sentiers de Grande Randonnée et environ 115 000 km d’itinéraires de promenades et de randonnées
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Déficit d’hébergement à proximité des circuits écotouristiques
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80 % de son territoire situé en milieu rural, un patrimoine naturel, des paysages d’une grande diversité
et une forte notoriété touristique globale.
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Diversité des types de séjours : balnéaire, montagne, campagne, ville
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En deuxième position des destinations mondiales du tourisme à vélo, après l’Allemagne
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Le taux de progression annuel du tourisme responsable est de 20%
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La France compte 11 parcs nationaux sur son territoire dont 3 en outre-mer, reconnus au niveau
international comme des territoires d’exception.
POLITIQUES ETHIQUES ET ECOLOGIQUES
FRANCE
Première destination au monde avec 90 Millions d'arrivées touristiques, le secteur tourisme représente 7,5 % du PIB et emploi près de 2 millions de personnes (directs et indirects). La France, par la diversité de son offre : mer, montagne, campagne et sa richesse culturelle : près de 45 sites classés à l'UNESCO a encore de quoi progresser. Parmi les enjeux : une meilleure répartition des offres sur le territoire afin d'éviter le tourisme de masse qui génère des conséquences environnementaux négatifs importants (flux de transports, énergie, déchets, pollution).
Citoyens comme politiciens ont le désir de développer un tourisme éthique et durable. De ce fait, plusieurs initiatives ont été mises en place : L’ATES (réseau d’acteurs et de spécialistes du tourisme équitable et solidaire, il se compose de 32 membres dont 15 membres actifs) a créé le Tourisme Equitable et Solidaire. Cette initiative a pour but de proposer au public une information fiable afin de voyager de façon plus responsable partout dans le monde. Cette association existe en France depuis 2006 et ce label a été étendu en 2020 aux structures d’accueil touristique en France afin de valoriser leur activité, mode de gouvernance et de production équitable. Tous les acteurs du tourisme peuvent solliciter ce label (hébergement, restaurants, évènements, sites culturels et de loisirs, organismes locaux de tourisme, prestataires d’activités et réceptifs). Les opérateurs doivent répondre de 49 à 52 critères selon la structure.
Ci-dessous explication des 3 champs d’application de ce label :
Par ailleurs, la loi de « développement et de modernisation des services touristiques », communément appelée « loi Novelli » a été adoptée en 2009 par le sénat. Le projet de loi contient quatre réformes majeures : système de classement hôtelier, la réglementation des chèques-vacances, la création de l'agence de développement touristique (Atout France) et la modification de la réglementation de la vente de voyages. Ainsi, aujourd’hui, Atout France est engagé dans le tourisme durable via la création de labels. C’est le cas notamment du Label « Vignobles et Découvertes ». Le but de la création d’Atout France est la mise en œuvre d’une politique publique touristique plus coordonnée et plus efficace. Ainsi, cela permet notamment de mieux promouvoir la destination France à l’étranger mais aussi de répondre à un intérêt collectif en matière de tourisme.
Agir pour un tourisme responsable : créée en 2004, il s’agit d’une association rassemblant des acteurs internationaux du voyage responsable, transparence, partenariat et cohérence sont les trois axes du label ATR, décliné en seize critères. Il est destiné à tous les opérateurs de voyage qui souhaitent structurer et faire reconnaître leur engagement dans le tourisme responsable. Il y a aujourd’hui 14 membres labélisés.
En France, le tourisme « vert » reste encore marginal même si aujourd'hui, par exemple, près de 7 Français sur 10 se déclarent « prêts à partir en voyage responsable » mais cela ne se traduit pas forcément en action. Il existe une multitude d’associations souhaitant développer le tourisme responsable mais il n’y a pas de réelle politique commune mis en place par l’Etat. Cela peut s’expliquer par le fait que la France est séparée en gestion territoriale par région. Cependant, la France possède un fort potentiel en matière d’écotourisme car 80% de son territoire est en milieu rural, elle dispose par ailleurs de 8 500km de voies navigables, de 65 000km de sentiers de randonnées.
Développer le tourisme durable en France aurait 3 objectifs différents :
1. Répondre de manière qualitative et quantitative à l’augmentation du nombre de touristes sans trop impacter l’environnement.
2. Promouvoir un tourisme diversifié répondant à la « capacité » des territoires
3. Répondre à la diversité de la clientèle. Développer un tourisme fondé sur les atouts des territoires
Le gouvernement et les villes qui ont le plus d’intérêt touristique, ont de ce fait pris conscience de ce besoin de changement. Pour exemple, la ville de Paris met en place une initiative de plan vélo afin de réduire certains aspects négatifs de la pollution qui peut être lié au tourisme. Le plan vélo a pour objectif de faire passer les pistes cyclables de 700 km à 1 600 km afin de réduire l’utilisation de véhicules polluants. Une autre initiative de ce type existe actuellement dans la région de la Loire Atlantique : il s’agit de la Loire à Vélo. Il s’agit de 3 600km de pistes cyclables proposant 6 itinéraires différents.
ISLANDE
Victime de son succès, l'Islande commence à souffrir du tourisme de masse. En haute saison, elle multiplie par 4 sa population. Alors pour protéger l'environnement, l'office du tourisme a eu une idée originale : dans une charte en 8 point, l’Islande incite ses visiteurs à voyager de manière écoresponsable. Est rappelé aux voyageurs : l’interdiction de faire du camping sauvage ou de détériorer les sites, l’importance de ne pas se garer n’importe où, et même d’utiliser des toilettes.
Le tourisme incontrôlé a des conséquences négatives sur l’environnement entrainant une dégradation des sites naturels. Pour y remédier le gouvernement a décidé d’agir d’une manière plutôt bienveillante et originale. « Les personnes qui viennent en Islande veulent être des touristes responsables, c’est juste qu’ils ne savent pas toujours ce que cela implique. Donc nous avons voulu créer un serment où nous encourageons tous les visiteurs à signer pour constituer un groupe de gens qui savent comment rester en sécurité et comment prendre soin de notre délicate nature » a ainsi expliqué la ministre du tourisme Þórdís Kolbrún R. Gylfadóttir, en juin dernier.M. Saemudsen a déclaré qu’« il faut investir dans les infrastructures, la sécurité et la protection de la nature ».
L’office du tourisme encourage ses partenaires professionnels à promouvoir auprès des visiteurs les initiatives éco-responsables afin de les sensibiliser à la préservation de l’environnement. Inspired by Iceland lance notamment une campagne baptisée Kranavatn (l’eau du robinet en islandais), invitant les touristes à ne plus acheter et utiliser de bouteilles d’eau en plastique dont les déchets peuvent polluer les sublimes paysages islandais.
COSTA RICA
Depuis des dizaines d’années, le Costa Rica s’est démarqué du reste du monde en devenant « la référence » de l’écotourisme et de la préservation de l’environnement. Le pays progresse sur le marché français. Fort d’un positionnement de destination verte aux espaces naturels préservés, et cherchant à rester loin d’un tourisme de masse développé par certains de ses voisins d’Amérique latine, le Costa Rica en fait aujourd’hui sa force.
A l’heure où les questions environnementales sont devenues essentielles au niveau mondial, avec des répercutions dans le secteur du voyage, le Costa Rica se positionne comme une destination nature et responsable depuis plus de 20 ans. « Dès le début, notre pays s’est engagé sur la voie de l’écotourisme avec une protection forte de la nature. Nous avons choisi d’éviter un tourisme de masse avec, par exemple, 99% de nos hôtels ont moins de 40 chambres », soulignait María Amalia Revelo Raventós, la ministre du tourisme du Costa Rica sur le dernier salon IFTM Top Resa.
Ce petit pays qui ne représente qu’1% de la surface du globe concentre aujourd’hui 6% de la biodiversité mondiale sur son territoire. Le Costa Rica a inscrit dans sa Constitution le droit à un environnement sain et écologiquement équilibré il y a 21 ans déjà. C’est pour cela que près de 25 % de sa superficie est protégée. Il compte 27 parcs nationaux, mais aussi 32 zones protégées et 19 réserves où il est possible d’observer une végétation luxuriante regroupant montagnes, plages, forêts et volcans) et une multitude d’espèces animaux.
Ils affirment également leur engagement dans la protection animale avec la mise en place du hashtag #stopanimalselfies.
Traduction :
¡ Este perezoso ama los selfies. Los de verdad, no ! - Ce paresseux aime les selfies ! Les vrais, non ! #stopanimalselfies – Prenez une photo avec un animal en peluche et inscrivez : « Je n’abuse des animaux sauvages pour un selfie » et partagez-la avec l’hashtag #stopanimalselfies. De plus, approcher les animaux sauvages de près vous met en danger.
Le pays d’Amérique centrale a été nommé Champion de la Terre dans la catégorie des dirigeants politiques. Le Costa Rica a été reconnu pour ses efforts visant à promouvoir la décarbonisation de l’économie et s’est vu attribuer le prix de Champions de la Terre - voici les mots du Président Carlos Alvarado Quesada : "Au nom des gens du Costa Rica, de tous et toutes, je tiens à remercier pour cette reconnaissance qui est cohérente avec notre héritage, et avec ce que la génération de mes parents et grands-parents a créé pour le Costa Rica”
Aujourd’hui, le Costa Rica n’exploite plus ses puits de pétrole et produit son énergie électrique à partir d’énergies renouvelables (fermes éoliennes, barrage hydraulique, énergies solaires et géothermiques). Il évite également l’utilisation de produits chimiques et s’engage à atteindre 0 émissions carbone d’ici 2021.
Tous ces facteurs ont fait du Costa Rica un exemple pour le monde en matière d’écologie mais aussi une destination responsable et durable qui attire plus d’1,5 millions de touristes et qui le lundi 24 septembre 2014, s’est vu attribué le prix de « Champion des Nations Unies pour la terre » lors du sommet de l’ONU pour le climat organisé à New-York.